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AVEZ-VOUS TENDANCE À VOUS AUTO SABOTER?

Vous souhaitez obtenir une promotion. Vous avez pris le temps de bien réviser votre curriculum vitae, vous vous êtes renseigné sur le poste et les défis qui l’accompagnent. Vous êtes prêt pour l’entrevue qui somme toute se déroule bien. Rationnellement, les conditions sont présentes pour que vous obteniez le poste sauf que…
Votre discours intérieur vous amène à remettre en cause vos compétences. Vous vous dites qu’il y a certainement quelqu’un de plus compétent que vous qui pourrait remplir la fonction de façon plus adéquate. Vous arrivez peut-être même à la conclusion que vous ne méritez pas cette promotion. Si vous l’obtenez, ce sera parce que vous aurez réussi à camoufler vos dérailleurs et votre manque d’expérience et de compétences.
Que se produira-t-il au final ? Il y a de fortes chances que votre discours intérieur prenne le dessus sur vous et que cela ait un impact négatif au résultat final du processus de sélection.
Ainsi, votre « saboteur » réussira à miner suffisamment votre confiance pour que même si vous voulez vraiment cette promotion, votre façon d’être et d’agir (même si vous tentez de le cacher), présentera l’opposé à ceux qui ont le pouvoir de vous octroyer la promotion.
Cela peut prendre plusieurs années avant de découvrir à quel point nous avons laissé de la place à notre « saboteur » et pour constater ses ravages dans les différentes sphères de notre vie.
Entretenir consciemment ou non votre « saboteur » peut avoir beaucoup d’impact sur votre niveau d’énergie. L’auto sabotage et l’insatisfaction qui en découle impliquent que vous dépensez le double de l’énergie requise.
La tendance à l’auto sabotage prend souvent son origine dans une croyance qui limite votre perspective. Par exemple, si vous croyez que quitter cet emploi sera difficile parce que plusieurs personnes dépendent de vos connaissances et que vous vivez un sentiment de culpabilité de les « abandonner » au milieu d’un projet important, il est effectivement fort probable que cette transition soit plus énergivore et éventuellement plus déchirante pour « honorer » et donner raison à votre croyance et votre sentiment de culpabilité. La résultante sera de donner encore plus de place à votre « saboteur » et d’ancrer encore plus profondément la croyance que les transitions et séparations sont nécessairement difficiles et déchirantes alors qu’il pourrait en être autrement.
Je vous propose un exercice simple pour valider votre niveau de conscience concernant la place qu’occupe votre « saboteur » :
Méritez-vous d’être heureux ? Vraiment ? Le croyez-vous profondément ou vous vous dites rationnellement qu’il n’y a aucune raison pour laquelle vous n’avez pas le droit d’être heureux ?
Vous pouvez reprendre l’exercice en questionnant la place de votre saboteur au sujet de votre santé globale, de vos relations amicales et amoureuses, de vos finances, etc.
Une fois que vous avez une meilleure conscience de la place qu’occupe votre « saboteur », il est possible de vous exercer à en faire diminuer son impact dans votre vie. Voici trois étapes pour y arriver :
- Accueillir : accepter l’existence de votre « saboteur ». Admettre du même coup que votre « saboteur » a une place prépondérante dans l’atteinte de vos objectifs et projets de vie
- Reconnaître sa présence : lorsque vous êtes conscient que votre « saboteur » est en train d’agir, souriez-lui. Certains vont même jusqu’à donner « un petit nom » à leur « saboteur » pour rendre encore plus vrai le fait que vous n’êtes pas votre saboteur. Il ne fait pas partie de votre identité.
- Transcender : consacrer du temps et de l’énergie aux deux premières étapes pour diminuer l’emprise de votre « saboteur » sur ce que vous souhaitez accomplir et vivre, pour qu’en définitive, vous puissiez augmenter votre vitalité au quotidien.
Article initialement publié sur lesaffaires.com / 03/10/2015
Geneviève Desautels, UNIVERS | Un Monde en Soi
Accompagnement duquel émerge une transformation durable
Experte les2arts
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